Wassila

FORUM AFRICAIN DE LA JEUNESSE

UNE PREMIERE EDITION PROMETTEUSE

Le Forum Africain de la Jeunesse s’est déroulé du 17 au 19 juillet à Entebbe, une ville distante de 40 kilomètres de Kampala, la capitale de l’Ouganda. Ce Forum a vu la participation de 1000 délégués représentants 40 pays africains, dont l’Algérie, qui ont pris part à cet important rendez vous.Cet événement a eu pour cadre L’Imperial Botanical Beach Hôtel. La délégation algérienne était composée de trois (03) personnes, une journaliste, chef de délégation et deux jeunes universitaires : une fille âgée de 23 ans de la wilaya de Sétif et un garçon âgé de 20 ans de la wilaya de Mila.Cette rencontre internationale, la première du genre, a été organisée par l’Union Africaine et le gouvernement Ougandais en Collaboration avec l’Unicef dont le thème principal a été consacrée à la Santé Maternelle et Infantile. A l’issu des travaux, qui se sont étalés sur trois jours, les délégués participants ont élaboré des recommandations qui ont été présentées aux chefs d’Etat africains lors du sommet annuel de l’Union Africaine, qui s’est déroulé une semaine après à Kampala, - Ouganda.Ces recommandations portent sur l’intégration qui vise à la mise à la disposition du plus grand nombre des compétences ainsi que les programmes d’études à la Santé Reproductive dans les programmes scolaires ainsi que dans le cadre des systèmes extra-scolaires et ce, conformément à l’article 16 de la charte africaine de la jeunesse.Encourager la participation des jeunes dans la création et l’application de mécanismes effectifs en créant des points focaux jeunes au sein des structures gouvernementales pour traiter leurs préoccupations au niveau local et national.Accorder une allocation budgétaire nécessaire pour mettre en place les programmes recommandés ainsi que les plans d’action.De développer des programmes spécifiques qui ciblent l’améliorationdes conditions de vie et de santé pour les mères et les enfants , en incluant les programmes générateurs de revenus pour des jeunes parents ainsi que des plans pour les parents et jeunes gens en phase de devenir des parents le cas des mères célibataires.Fournir et mettre à la disposition du plus grand nombre des centres amis des jeunes, incluant des cliniques mobiles et des centres de santé dans les zones rurales, les communautés défavorisées et faciliter l’implication des jeunes volontaires dans le système. Pour rappel le forum de la jeunesse africaine s'est déroule à la veille du 15e sommet de l'Union africaine qui a eu lieu du 25 au 27 juillet a Kampala en Ouganda. « Les jeunes seuls ne peuvent pas apporter les changements dont nous avons besoin, ils ont besoin d'une atmosphère propice au sein de la société », a affirmé le président ougandais Yoweri Museveni, à l'ouverture du forum de trois jours, et d'ajouter qu'une transformation socio-économique serait nécessaire afin de déboucher sur un impact positif sur les jeunes du continent. Elhadj As Sy, directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique orientale et australe, a demandé aux jeunes d'utiliser le forum pour explorer les idées pratiques afin de relever les défis de développement auxquels sont confrontées les communautés.« Réfléchissez sur ce dont vous avez besoin pour construire un avenir plein d'opportunités, un avenir où tous les Africains peuvent avoir l'opportunité de vivre une vie productive. Et ensuite, réfléchissez sur ce que vous pouvez apporter comme contribution », a-t-il indiqué. Selon l'Unicef, les jeunes de moins de 25 ans représentent 62% de la population africaine. l'Ambassadrice itinérante de l'UNICEF Mia Farrow a exhorté les participants à adopter des changements positifs. « Le monde est un lieu plein de dangers, » a-t-elle dit, « non seulement à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et ne font rien. Soyez le changement que vous souhaitez voir arriver dans ce monde. Vous pouvez le faire. Les jeunes sont la majorité. Le monde vous appartiendra. » Mia Farrow a aussi confié quelles étaient ses raisons de soutenir le développement en Afrique. « Je voyage à travers ce vaste continent depuis maintenant deux décennies, » a-t-elle dit. « J'ai vu la guerre, j'ai vu la violence, j'ai vu la famine. J'ai tenu dans mes bras des bébés qui mouraient de faim, des enfants qui mouraient du VIH/SIDA. J'ai vu ce que des êtres humains peuvent se faire de pire les uns aux autres ; mais j'ai aussi vu et j'ai été inspirée par le plus grand courage, la générosité, la gentillesse et une bonté sans égal. J'ai vu sur ce continent ce qu'il y avait de meilleur dans l'humanité. »


Wassila Benhamed Entebbe, Ouganda.

Les investisseurs manifestent leurs craints.


Les mesures gouvernementales exigeant d’associer les algériens à un taux de 30% dans chaque entreprise activant dans l’exportation a créé une crainte chez les compagnies étrangères.


La loi obligeant les opérateurs étrangers à associer des algériens dans leurs investissements ne réjouit pas les investisseurs étrangers et plus particulièrement les investisseurs allemands. Plus grave encore, elle met la peur et le doute même des entreprises déjà existantes en Algérie. L’Ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne en Algérie, a expliqué clairement hier lors d’une conférence de presse que la promulgation de la loi obligeant les opérateurs étrangers à associer des algériens dans leurs investissements poussera l’entreprise Allemande à transférer son investissement vers d’autres pays. En effet, les mesures gouvernementales exigeant d’associer les algériens à un taux de 30% dans chaque entreprise activant dans l’exportation a créé une crainte chez les compagnies étrangères.
Selon l’Ambassadeur, il y a encore des interrogations sur la loi d’investissement qui n’a pas encore changé en Algérie. Il a affirmé que plusieurs investisseurs Allemands s’intéressent au marché Algérien, malheureusement le climat indique-il n’est pas encore favorable pour investir. « Il y a beaucoup d’hésitations coté Algérien, ceci décourage même «déboussole» nos hommes d’affaires» déclare-t-il. Les mesures gouvernementales en matière d'investissement étranger ont été décidées après le discours du président Bouteflika, prononcé le 26 juillet 2008, devant les élus locaux à Alger. Néanmoins, la conjoncture n’a pas empêché l’embellissement des échanges commerciaux entre l’Allemagne et l’Algérie et de s’approfondir. En 2008 les exportations allemandes vers l’Algérie ont atteint 1,491 milliards d’euros, soit une hausse de 24%. Quant aux importations allemandes en provenance de l’Algérie ont atteint 1,735 milliards d’euros, soit une hausse de 75,4% par rapport à l’année 2007. Le Directeur Général de la Chambre Algéro-Allemande de Commerce d’Industrie (AHK Algérie) Andreas Hergenröther, que la République fédérale d'Allemagne participera à la 42ème foire internationale d’Algérie (FIA) du 30 mai au 4 juin pour la dixième fois. Une cinquantaine d’exposants activant dans différentes branches telles que l’industrie du bâtiments, systèmes de mesure, véhicules utilitaires et traitement des eaux usées. A travers cette participation, l’économie Allemande souhaite développer ses relations économiques avec l’Algérie et promouvoir des partenariats d’affaires. La balance commerciale d’Allemagne a enregistré un excédent de 200 milliards d’euros, avec un volume d’exportation de 1020 milliards d’euros et 813 milliards d’euros d’importations. Son premier partenaire reste l’union Européenne, l’Algérie occupe la 46ème place.

Wassila BENHAMED

Vacance D'été Au Bled. Plus de 500.000 voyageurs attendus

08 Juillet 2008 - Page : 24
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Les compagnies aériennes desservant l’Algérie n’arrivent pas à satisfaire la demande.

Le problème des places pour les immigrés algériens se pose toujours et avec la même intensité. Pour espérer avoir un billet de transport d’un vol vers l’Algérie, il faut se lever tôt, même très tôt.
Tous les vols en partance de Paris et à destination d’Alger, affichent complet. Aucun espoir pour les vacanciers. Les agences d’Air Algérie en France, ont pourtant organisé trois vols par jours Alger/Paris, ce qui est loin d’être suffisant pour satisfaire la forte demande.
De source proche d’Air Algérie, on indique que plus d’un demi-million de passagers ont été recensés par les compagnies aériennes pour l’ensemble des départs: Paris, Lyon, Marseille, Lille ou Nice à destination des grande villes algériennes, en particulier Alger.
Même si Air Algérie lance, en période creuse, des promotions, celles-ci ne sont pas suffisantes et les vols de la compagnie en dehors de la période estivale «partent avec beaucoup de sièges vides».
Chaque année, à la même période, avec la régularité d’un métronome, le même scénario revient comme un leitmotiv, plongeant dans une détresse et une colère infinies des milliers de familles.
Cependant, les compagnies aériennes, Air Algérie, Aigle Azur et Air France-KLM n’arrivent pas encore à trouver la parade à cette problématique. Bien malin qui apportera enfin une solution à ces naufragés des grandes vacances. Bien vrai qu’ils sont des milliers à venir passer leurs vacances dans le pays, il reste un bon nombre d’entre eux coincés en France.
La problématique de la disponibilité de sièges, de la ponctualité des vols et de la propreté des appareils demeure le souci primordial des responsables d’Air Algérie.
Toujours selon la même source, la compagnie nationale Air Algérie se taille la part du lion sur ce marché. A côté d’elle, deux autres compagnies, Air France et Aigle Azur, font également le plein de voyageurs.
Et comme c’est encore insuffisant, les tour-opérateurs sont contraints d’affréter des vols charters. Ajoutons à cela les prix des billets qui restent tout de même exorbitants.
Le problème récurrent des réservations et de la vente de billets d’avion en prévision de la saison estivale, enregistre les plus importants pics de l’année chez les responsables des compagnies aériennes.
La cherté des billets, la qualité des prestations dispensées par les transporteurs, celle de l’accueil, sont entre autres griefs mis en lumière par les vacanciers. Pourtant, Ouahid Bouabdallah, dont la désignation à la tête de la compagnie nationale est toute récente, s’est engagé à apporter des améliorations pour cette saison par le recours à l’affrètement conséquent d’avions.
De plus, un effort particulier était prévu en ce qui concerne l’amélioration de l’accueil des usagers de la compagnie.

Wassila BENHAMED

L'Expression

Transport Aérien.

LE CANADA À LA 41E FIA
Une 3e ligne aérienne entre Alger et Montréal
09 Juin 2008 - Page : 6
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Les échanges commerciaux entre le pays de l’Erable et l’Algérie connaissent une sensible croissance estimée à 5,5 milliards de dollars canadiens.

Une troisième ligne aérienne entre Alger et Montréal sera inaugurée avant la fin du mois en cours. C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, l’ambassadeur du Canada en Algérie, Patrick Parisot. Lors d’un point de presse à la Safex (Société algérienne des foires et expositions), M.Parisot a expliqué que cette nouvelle ligne est annoncée alors que les échanges commerciaux entre le pays de l’Erable et l’Algérie connaissent une sensible croissance estimée à 5,5 milliards de dollars canadiens.
Selon le diplomate canadien, l’Algérie est le premier partenaire du Canada dans la région «Mena» (Meadle East North Africa)
Il a indiqué que la nouvelle ligne renforcera la dynamique commerciale et la circulation des personnes entre les deux pays. Notons que la première ligne entre Alger et Montréal a été inaugurée en juin 2006.
Selon M.Parisot, les investissements canadiens en Algérie connaissent une remarquable évolution, notamment dans les domaines de l’eau, de l’énergie et de la pétrochimie. 18 entreprises canadiennes exposent à la 41e FIA qui se poursuivra jusqu’au 17 juin prochain. La participation canadienne illustre un leadership caractérisé par le sens de l’innovation et l’apport des technologies de pointe.
L’Algérie qui s’est engagée dans un ambitieux programme de soutien à la croissance économique, crucial pour son développement, représente pour les entrepreneurs canadiens et les entreprises activant en Algérie des opportunités d’affaires des plus intéressantes.
En effet, l’Algérie est, depuis plusieurs années déjà, le premier partenaire commercial du Canada en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Les exportations canadiennes sont principalement représentées par le blé et les légumes secs, les avions, les locomotives, le matériel pour l’industrie pétrolière, le papier journal, les équipements pour les télécommunications et les constructions préfabriquées.
La Foire internationale d’Alger est donc un formidable tremplin pour les sociétés canadiennes, ambitieuses et désireuses de faire fructifier le partenariat algéro-canadien. Comme chaque année, les entreprises commerciales offrent l’opportunité à la culture canadienne de s’exprimer.
Le Canada sera présent cette année à travers le chanteur Mario Pelchat qui donnera deux concerts, aujourd’hui et le 11 juin, dans deux prestigieux espaces culturels de la capitale, le TNA Mahieddine-Bachtarzi et le Palais de la culture Moufdi-Zakaria.
Par ailleurs, au stand allemand, on a appris que la société Thyssen-Krupp Marine Systems, leader en construction navale, a ouvert une filière en Algérie. Elle prendra en charge la construction, la réparation de bateaux et la formation de personnels. Selon son représentant, la formation se ferra en Allemagne pour une première expérience avant d’ouvrir un centre de formation en Algérie.

Wassila BENHAMED

L'Expression

Réda Hamiani.
6000 PME disparaissent chaque année
04 Mars 2009 - Page : 4


Il faudra plus de 30 ans pour créer un million de PME à même de résorber le chômage.

«30.000 PME sont créées, dont 6000 disparaissent chaque année», a déclaré hier à Alger, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Réda Hamiani lors d’un colloque international sur «l’entreprenariat et la PME algérienne face au défi de la mondialisation: l’environnement, entreprise et économie». Cette rencontre a pour objectif central, la sensibilisation des personnes contribuant directement ou indirectement au développement économiques du pays. M.Hamiani a déclaré que «l’Algérie ne crée pas assez d’entreprises.»
Il ajoute qu’ «il nous faudra plus de 30 ans, pour atteindre un million de PME et créer des postes d’emploi qui pourront ainsi diminuer le chômage.» Selon le président du FCE, il est temps de penser à diversifier les produits et ne pas se baser seulement sur le pétrole. «L’Algérie sera sauvée par ces capacités d’investir et non par ses hydrocarbures» souligne-il. L’Algérie n’exporte que 2% de produits hors hydrocarbures dont quelque 200 millions de produits issus de l’agroalimentaire. La PME, secteur stratégique, créateur de richesse et d’emploi, doit être développée en Algérie. Des facilitations financières et administratives devront être ainsi accordées afin d’aider les jeunes chefs d’entreprises. Néanmoins, le problème principal rencontré par les entreprises algériennes réside incontestablement dans l’incapacité de trouver des sources de financement durables et diversifiées.
Dans ce sens, M.Hamiani, a félicité la décision du président de la République, lors de sa dernière visite à Arzew, portant création d’un Fonds national de financement. Ce Fonds sera doté d’un capital de 1,5 milliard d’euros pour financer des projets locaux. Ce nouveau dispositif sera ainsi en mesure de financer, sur le moyen terme, des investissements majeurs pouvant atteindre un total de 1000 milliards de dinars. Il a souligné d’autre part, que ce Fonds pourra aussi financer en partie le projet du groupe Dahli «Alger Medina». De son côté, Abdelhak Lamiri, docteur ès sciences de gestion (université de Californie, Etats-Unis), estime que ce Fonds national d’investissement demeure insuffisant. Pour lui, les banques devront jouer leur rôle d’investisseur en transformant les banques publiques en banques d’investissement.
Lors du séminaire, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), M.Hamiani, a annoncé la création de plusieurs structures d’accompagnement et de suivi pour les PME. Chaque wilaya sera dotée d’une structure qui aura pour rôle, la facilitation, l’accompagnement et le suivi des projets proposés par les jeunes désirant créer leurs propres entreprises. Le but de ce projet est d’encourager la création des PME.

Wassila BENHAMED

Un retard remarquable dans le domaine des médias en Algérie.


03 Mars 2009 - Page : 6


Sans donner de nouvelles sur le projet de la TNT, M.Mihoubi a souligné que c’est une importante plate-forme de distribution pour la radiodiffusion.

L’Algérie enregistre un retard remarquable dans le domaine des médias. De nouvelles méthodes de travail et de nouveaux outils, ainsi que des compétences requises, devront être adoptés pour rattraper ce retard.
Dans ce sens, le secrétaire d’Etat, chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi, a souligné hier à l’hôtel El Djazaïr, lors d’un séminaire international intitulé «La Radio numérique, le pari de l’avenir» que dans six ans, la télévision à définition normale commencera à disparaître sur les marchés les plus modernes et sera remplacée par la haute définition (HD). Il a expliqué que les télévisions «HD-Ready» se vendent déjà bien malgré le fait que peu d’utilisateurs soient en mesure de recevoir les services de Télévision (HD).
Abordant la technologie de la haute définition (HD), M.Mihoubi n’a pas donné de nouvelles concernant le projet de la TNT. Pourtant, lors d’une inspection de la station de radiodiffusion d’une commune du département d’Oum El Bouaghi, le secrétaire d’Etat a indiqué que l’Algérie est en phase d’adopter le système de télévision numérique terrestre au cours de cette année pour obtenir une meilleure qualité du son et de l’image, et d’éliminer les zones d’ombre. Sans donner d’explications et de nouvelles concernant le projet, M.Mihoubi a souligné que la TNT est une importante plate-forme de distribution pour la radiodiffusion.
Selon lui, la TNT et la Radio numérique terrestre (RTN) jouent un rôle essentiel dans l’acheminement de la radiodiffusion.
Par ailleurs, il a déclaré que dans un avenir proche, les radiodiffuseurs vont lancer un certain nombre de services pour lesquels ils auront besoin du spectre libéré afin de pouvoir répondre aux attentes des utilisateurs. Ils pourront ainsi améliorer la qualité du son et de l’image, en particulier pour la Télévision haute définition (HD) également, augmenter l’offre de radiodiffusion existante.
De son côté, le directeur général de la Radio algérienne, Tewfik Khelladi, a déclaré que la Radio algérienne a décidé de se lancer dans des chantiers nouveaux, notamment le rajeunissement des grilles des programmes, le développement de la diffusion par Internet et l’amélioration des sites actuels.
Aussi, la diversification des supports de diffusion est rendue possible par le rapide développement des nouvelles technologies de l’information et de communication et une gestion rationnelle et efficace de la ressource humaine. Il est à noter que ce séminaire, qui prendra fin aujourd’hui, est organisé avec le concours de l’Union européenne de Radiotélévision (UER). Il tend à la sensibilisation du personnel des deux entreprises à la nécessité de préparer le passage du système de production et diffusion analogique au système numérique dans un contexte international marqué par la migration de la société vers le tout-numérique. Il permettra aux cadres des entreprises de passer en revue les stratégies mises en oeuvre pour assurer une transition progressive au tout-numérique.

Wassila BENHAMED

Emigration«J’aime l’Algérie, donc je vote»
02 Mars 2009 - Page : 2
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Une participation massive prouvera que l’Algérie passe avant tout.

Une intense campagne de sensibilisation et de mobilisation est observée chez la communauté algérienne à l’étranger à l’approche de l’échéance de l’élection présidentielle. A Nantes, c’est sous le thème «J’aime l’Algérie, je vote» que le consul d’Algérie de cette circonscription, de l’ouest de la France, Slimane Brahimi, a invité samedi soir, les membres du mouvement associatif à se constituer en relais du consulat pour affirmer qu’à partir du samedi 4 avril, début du scrutin présidentiel à l’étranger, l’Algérie sera face à son destin historique. Il les a exhortés à voter en masse.
Pour M.Brahimi, le signal d’une participation massive à ce scrutin est une occasion à saisir pour montrer que l’Algérie passe avant tout. Des dispositions ont été prises, dans ce sens, pour veiller scrupuleusement à la mise sur rails du dispositif nécessaire à la tenue d’un scrutin répondant aux conditions requises en matière de neutralité, de transparence et d’intégrité, conformément à l’instruction présidentielle. L’acte de vote «doit être assimilé par les ressortissants comme un geste d’appartenance à une communauté de destin», a relevé M.Brahimi.
Il a estimé que «la participation des ressortissants à cette consultation électorale confirmera de toute évidence leur confiance et leur profond attachement au pays natal qu’ils portent dans leur coeur». D’autres dispositions ont été également prises dans le cadre de ce rendez-vous électoral, pour rapprocher l’urne de l’électeur.
Les services consulaires ont ainsi adopté toutes les mesures nécessaires pour délocaliser les bureaux de vote, par souci de proximité avec les électeurs résidant dans les régions éloignées et leur permettre d’élire le candidat de leur choix sans être soumis aux servitudes des déplacements éprouvants.
A Bruxelles, une rencontre de sensibilisation pour l’élection présidentielle du 9 avril prochain a regroupé l’ambassadeur d’Algérie en Belgique, Halim Benatallah, et le consul général, Abdelmadjid Naâmoune, avec des représentants de la communauté algérienne installée à Bruxelles. Cette rencontre a vu la participation nombreuse de citoyens et des représentants de différentes associations algériennes établies dans ce pays qui ont ainsi pu discuter des préparatifs de cette prochaine échéance électorale, et ont exprimé aux autorités algériennes leurs préoccupations légitimes.
Les débats ont ainsi permis aux deux parties d’échanger leurs points de vue sur le pays, et la communauté a saisi cette occasion pour souligner l’importance des différentes réalisations enregistrées en Algérie, ces dernières années, notamment sur le plan économique.
De l’autre côté de la Méditerranée, l’ambassade d’Algérie en Côte d’Ivoire, a de sa part, entrepris une large campagne de sensibilisation et d’information à l’endroit de la communauté nationale établie dans ce pays.
Une série d’actions multiformes ont été menées auprès des ressortissants algériens établis en Côte d’Ivoire, qui ont été saisis par un courrier personnalisé de l’ambassadeur d’Algérie, Sayeh Kadri, les invitant à une participation massive à cette élection.

Wassila BENHAMED

Des facilitations aux malades appelés à voter
01 Mars 2009 - Page : 3


La procuration permet de se faire représenter le jour de l’élection par un autre électeur qui pourra voter en lieu et place.

Plus de 1000 malades au sein des hôpitaux de la capitale, auront droit au vote cette année. En effet, c’est ce qui nous a été affirmé lors d’une tournée dans les établissements hospitaliers d’Alger. En prévision de la prochaines élection présidentielle prévue le 9 avril, les autorités ont mobilisé de gros moyens pour le bon déroulement de l’opération. Un responsables hospitalier nous a assurés que les malades comme chaque année, pourront ainsi voter par procuration, c’est-à-dire ceux dont l’état de santé, un handicap ou l’assistance à une personne malade ou infirme ne leur permettent pas d’accomplir leur devoir civique. La procuration permet de se faire représenter le jour de l’élection par un autre électeur (le mandataire) qui pourra voter en lieu et place du malade. Ce mandataire doit être inscrit dans la même commune que la personne qui donne procuration (le mandant), mais pas forcément dans le même bureau de vote. Cette démarche, gratuite, doit être réalisée le plus tôt possible, pour tenir compte de délais d’acheminement et de traitement en mairie.
La procuration peut être établie jusqu’à la veille du scrutin, mais avec le risque de ne pas pouvoir voter car la demande n’aurait pu être traitée en temps opportun. Une autre solution s’offre aux malades: c’est la présence de bureaux au sein même des hôpitaux. Toutefois, cette opération assez lourde présente plusieurs inconvénients. En ce qui concerne la population dans les hôpitaux, les choses se présentent autrement.
Au cours de cette tournée à travers les hôpitaux d’Alger, on a constaté le peu d’engouement que suscite le prochain scrutin présidentiel. Au niveau de l’hôpital de Beni Messous, le personnel paramédical est partagé entre l’abstention et le vote. Djamila, âgée de 44 ans, estime que les jeux sont déjà faits et que sa participation n’a pas de raison d’être, et le fait d’aller voter est une manière de cautionner le pouvoir actuel qui, pour elle, n’a toujours pas amélioré le quotidien du citoyen. Elle ajoute que le vote massif arrange beaucoup plus le pouvoir et creusera davantage le fossé qui sépare les couches de la société. Ce n’est pas l’opinion de sa collègue Hassina qui sera présente le 9 avril pour accomplir son devoir de vote et exprimer son libre choix du candidat le plus apte à diriger le pays. Hamed, un agent de sécurité assure qu’il ira voter pour le Président actuel même s’il n’a rien vu de concret durant ses deux mandats. Il maintient que Abdelaziz Bouteflika reste, selon lui, le seul candidat capable de gérer un pays comme l’Algérie. Au sein du même hôpital, nous avons rencontré K.Salima dans le service de chirurgie thoracique, qui nous a déclaré avec enthousiasme, qu’elle ira voter si d’ici là elle sera toujours en vie, et elle, continuera de voter tant qu’elle sera toujours en vie.
Au niveau du CHU de Bab El Oued, on nous a indiqué auprès des services concernés par le vote que l’élection présidentielle devra se dérouler comme cela se passait dans les années précédentes. Les malades pourront ainsi voter par procuration ou dans les hôpitaux. Sur les lieux, de nombreux malades et leurs proches n’ont pas voulu aborder le sujet avec nous, sous prétexte de raisons de santé. La plupart des personnes interrogées ont gentiment décliné notre proposition. Ce n’est pas le cas au CHU Mustapha-Bacha, où un surveillant nous a déclaré qu’il espère que le prochain mandat sera meilleur pour M.Bouteflika qui, selon lui, a accumulé l’expérience et la maîtrise des grands chantiers qu’il a initiés.
Notre interlocuteur ajoute que le Président sortant, dispose de tous les atouts pour mener le bateau à bon port. Comme il permettra au pays de jouir d’une stabilité politique et de la continuité dans le développement économique et social. De jeunes adolescents, âgés entre 19 et 28 ans, nous ont sollicités pour donner leur avis, affirmant d’emblée n’être pas intéressés pas le vote et indiquant que de toute façon ils ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Ils estiment ainsi que leur opinion ne fera pas pencher la balance. Le plus impressionnant dans leurs dires, c’est qu’ils nous ont affirmé qu’ils se sentaient plus proches des élections présidentielles américaine et française que de celle qui va se dérouler en Algérie. A l’issue de notre tournée, il s’est avéré que la population algéroise, du moins le microcosme que représente l’espace hospitalier que nous avons «ausculté», n’accorde que peu d’intérêt au prochain scrutin présidentiel.

Wassila BENHAMED

L'Expression

Reconstruction de Ghaza.
L’Algérie s’acquitte de 200 millions de dollars
28 Février 2009 - Page : 4
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Le Président Bouteflika avait annoncé le montant de 200 millions de dollars au titre du soutien de l’Algérie à la reconstruction de Ghaza.

La solidarité des pays arabes envers la cause palestinienne s’exprime en principe de deux façons. En premier lieu, par un soutien diplomatique au niveau des institutions internationales et ensuite par un soutien financier conséquent qui peut aider les Palestiniens à poursuivre leur lutte libératrice. Dans cet ordre d’idées, l’Algérie s’est acquittée, jeudi, de sa contribution financière au Fonds de soutien à l’Autorité palestinienne. L’ambassadeur d’Algérie au Caire et représentant permanent à la Ligue arabe, Abdelkader Hadjar, a indiqué que «l’Algérie s’acquitte chaque fin mars, avec la tenue du Sommet de la Ligue, de sa contribution au Fonds de l’organisation panarabe et des institutions y relevant, en sus du Fonds de soutien à l’Autorité palestinienne». Au cours, de son entretien jeudi au Caire, avec le secrétaire général-adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhali, M.Hadjar a fait savoir que l’Algérie s’est acquittée ces dernières années de l’ensemble de ses engagements dans le cadre du soutien au budget de l’Autorité palestinienne. Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, avait annoncé le montant de 200 millions de dollars au titre du soutien de l’Algérie à la reconstruction de la bande de Ghaza. M.Hadjar a exprimé l’attachement de l’Algérie à la reconstruction des infrastructures détruites par l’agression israélienne contre la bande de Ghaza. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, avait annoncé mercredi que l’Autorité palestinienne solliciterait, lors de la conférence des donateurs, ce lundi à Charm el-Cheikh (Egypte), 2,8 milliards de dollars pour la reconstruction de Ghaza. Des représentants de plus de 70 pays sont annoncés pour participer à la réunion. Au sujet d’une décision de la Ligue arabe au niveau des délégués, qui porterait création d’un mécanisme arabe de contribution financière à l’initiative de l’Arabie Saoudite, du Koweït, du Qatar et de l’Algérie, M.Hadjar a indiqué que ce dernier n’a pas encore été mis en place, précisant que la question sera débattue mardi, lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. Il est à noter que le Conseil de la Ligue arabe, au niveau du Sommet arabe, avait décidé de l’octroi d’une aide mensuelle, de l’ordre de 55 millions de dollars, au budget de l’Autorité palestinienne.

Wassila BENHAMED

L'Expression

Son altesse Royale le Duke Of York à Alger.





L’Ambassade Britannique inaugure un nouveau siége à Alger.



Son altesse Royale le Duke Of York a procédé hier à l’inauguration du nouveau siège de l’Ambassade du Royaume-Uni à Alger. Lors de la cérémonie de l’inauguration, le Duke Of York a indiqué que la construction a coûté 23 milliards de livres sterling. L’ambassade est construite selon des normes parasismiques et son style d’architecture est purement arabe.

La construction d’un nouveau siège pour l’Ambassade du Royaume Uni à Alger est un témoignage de la volonté de la grande Bretagne à renforcer et consolider sa présence en Algérie. Aussi à accroître les échanges bilatéraux entre les deux pays. Ces échanges se sont intensifiés notamment depuis la visite de Président Bouteflika au Royaume Uni en juillet 2006. L’inauguration de ce nouveau siège par une personnalité britannique aussi importante qu le Duke Of York, représentant du Royaume-Uni pour le commerce et l’investissement, démontre l’intérêt q’accorde le Royaume-Uni à ses relations avec l’Algérie. Ces relations qui sont parfois ignorées, remontent à 1580, date à laquelle fut nommé le premier envoyé britannique à Alger, par la Reine Elisabeth Première. Il est à rappelé que le Royaume-Uni est l’un des plus grands investisseurs en Algérie avec une valeur d’investissement de plus d’une trentaine de milliards de livres (une soixantaine de milliards de dollars) est plus d’une centaine de compagnies opérants dans divers secteurs tels que l’éducation, les produits à la consommation, les travaux publics, les infrastructures sportives. Ceci, sans oublier bien sûr les grandes entreprises pétrolières. Les peuples des deux pays, ont souffert mutuellement des affaires du terrorisme suite à quoi, les gouvernements des deux pays ont appris la décision commune de coopérer afin de mettre un terme à cette menace continue. L construction d’un nouveau siège est un événement majeur qui fait à d’autres événements non moins importants tel que, la réouverture du British Council (centre culturel britannique) le 16 octobre 2007 passé, suivi par le lancement de ses activités visant à former les formateurs n langue anglaise à travers le pays. Il y a eu également la reprise complète du service des visas à Alger le 9 décembre 2007. Cette reprise a eu pour effet d’éviter aux citoyens algériens de se déplacer à Tunis pour déposer leurs demandes de visa et ce afin de favoriser la circulation de personnes entre les deux pays.

Wassila BENHAMED

La Dépêche